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Lancia Fulvia coupé 

Si vous m’aviez demandé plus jeune quelle voiture me faisait rêver, je n’aurais pas spontanément pensé à Lancia, et pourtant, la marque italienne a de quoi faire saliver les plus passionnés. Aujourd’hui ce ne sont pas la mythiques Stratos et autre Delta que nous avons entre les mains mais bien une magnifique Fulvia 1,3L de 1972.

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Remettons-nous dans le contexte. C’est en 1963 qu’apparait la première Fulvia. Initialement une berline, le modèle est rapidement décliné en version coupée. Après différentes versions et autres développement moteur, Lancia lance la seconde version de la Fulvia avec sa déclinaison coupée que nous retrouvons aujourd’hui.

Avant de parler technique, parlons d’abord esthétique. Dessinée par  Pietro Castagnero, cette série 2 respire l’élégance et la sportivité caractéristiques des coupés italiens de l’époque. Son design est bien plus consensuel que celui de série 1 aux airs cubiques et disgracieux. Ses quatre feux avant ronds et sa calandre ornée du logo de la marque apporte une touche d’agressivité cohérente avec les lignes latérales effilées et sportives. Son intérieur est typique des voitures de cette époque avec des sièges en cuir marrons élégants et confortables. Son volant en bois, avec le logo Lancia en son centre, apporte une élégance considérable à cet intérieur plutôt classique mais efficace. Le bois est d’ailleurs présent sur l’ensemble du tableau de bord et vient embellir le plastique qui constitue le reste de l’habitacle.

Venons-en à la technique maintenant. Disponible en plusieurs déclinaisons moteur, c’est le V4 à 13° 1,3L qui sera monté dans le coupé de deuxième génération. Les 91cv ont pour but de rendre ce modèle dynamique, et spoiler, c’est plutôt réussi pour un poids de seulement 1 tonne. Pas aussi performante que sa cousine HF, la Fulvia reste un réel plaisir de conduite. Pour une voiture de cette époque, nous pourrions nous attendre à un véhicule bruyant et inconfortable, avec un manque de dynamisme. Mais il n’en est rien. Peu habitué aux modèles de cet époque, je suis surpris par la « légèreté » de la direction qui se rapproche plus des directions assistés modernes que des dures directions de poids lourds. Evidemment, celle-ci nécessite tout de même un petit peu d’avant-bras lorsque les courbes se resserrent et la vitesse augmente. Le petit V4 offre un grand dynamisme à ce petit coupé et on se retrouve vite à avaler du terrain sur les petites routes de la vallée de la Chevreuse, porté par le son enivrant de ce moteur. Les freins ont du mordant et permettent d’être pointu sur les nombreux freinages de notre parcours.

Finalement, ce petit coupé est comme une version sage de la célèbre HF qui a dominé les terrains de rallye sur l’ensemble de sa carrière. Son succès en course se comprend lorsqu’on pose ses mains sur cette Fulvia pourtant faite pour le quotidien. Ses lignes et son moteur efficace en font une superbe voiture pour les amateurs d’anciennes qui ne veulent pas se ruiner. Sa côte est d’ailleurs en hausse alors n’hésitez pas à investir dès maintenant dans ce modèle.

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